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Date de création : 05.07.2009
Dernière mise à jour : 19.12.2012
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J-22 avant la reprise du championnat

Publié le 17/07/2009 à 12:30 par tribunepsg Tags : psg twente foot sport coupe europe uefa

A 22 jours de la reprise du championnat, Tribune PSG poursuit sa rétrospective avec la plus belle émotion de la saison

 

PSG-Twente : 4-0 (4e journée de la phase de poule de la coupe UEFA)

 

ÇA, C’EST L’EUROPE

 

 

Cette fin d’année est une période faste pour le Paris Saint Germain. Un de ces moments de sport qu'on apprécie, et auquel il n’avait pas goûté depuis longtemps. Au soir de la 18e journée, le club de la capitale est quatrième du championnat, à trois points d’un Lyon en difficulté. Les victoires s’enchaînent et Paris semble être capable de s’installer durablement en haut du classement.

Mais en coupe de l’UEFA, ce n’est pas tout à fait la même musique qui s’élève jusqu’aux aux oreilles des supporters. La défaite de l’équipe C à Shalke (1-3), a rendu une victoire indispensable face à Snantander, tâche que l’équipe B n’est pas parvenu pas à remplir (2-2). Une victoire à Manchester (City) aurait remis les choses sur les bons rails. Le nul (0-0) ne fait que maintenir le PSG dans la course. Il faudra battre Twente par un score plus large que celui de Santander face à City.

Les onze joueurs alignés au départ des matchs de coupe d’Europe ayant progressivement gagné en qualité au cours des trois premières échéances, on peut légitimement croire que Le Guen alignera l’équipe-type pour cette rencontre décisive. D’autant que le Breton ne cesse d’affirmer qu’il attache de l’importance à cette compétition, que le rendez-vous avec Valenciennes au Parc dans trois jours n’est pas le plus important de l’année, et que deux semaines de trêve hivernale viendront ensuite secourir le cœur si fragile des Parisiens.

Pourtant, Bourillon, Pancrate et Kezman vont bel et bien débuter la partie. Makélélé, Chantôme, Hoarau et Giuly sont sur le banc. Le PSG joue un match de coupe d’Europe décisif mais en se passant de certains de ses meilleurs éléments. Un gros quart des sièges du Parc ne sont pas occupés mais les virages se sont mobilisés pour pousser leur équipe. Tout cela donne à cette soirée une ambiance assez particulière.

 

Une équipe B, un match de légende

 

Malgré tout, on s’aperçoit rapidement que les Parisiens ont saisi l’importance du moment. Les premières minutes sont le théâtre d’un pressing exigeant et efficace du bloc rouge et bleu, qui aboutit à l’ouverture du score de Luyindula (1-0, 8e). Cependant, les hommes de Paul Le Guen sont loin de maîtriser le cours des choses. Au quart d’heure de jeu, Twente n’est pas loin d’égaliser, mais Landreau repousse le danger. Quatre minutes plus tard, on s’agite de l’autre côté des Pyrénées. Perreira marque pour Santander face à Manchester, et redonne au PSG sa quatrième place éliminatrice.

Mais peu de temps après, Sessegnon rappelle à tout le monde que nous n’en sommes qu’au stade du virtuel, en donnant un avantage plus conséquent aux siens. A la réception d’un dégagement de Landreau, sur l’aile gauche, le Béninois rentre à l’intérieur et trouve un appui sur Kezman, dont la remise lui ouvre le chemin du but. Sa frappe du gauche fait mouche (2-0, 30e).

Là encore, le bon déroulement des événements résulte davantage du réalisme parisien que d’une réelle maîtrise du match, puisque Twente monopolise le ballon et continue de se créer des occasions (38e, 43e). Entre temps, Santander a suivit l’exemple du PSG en marquant un deuxième but. A la mi-temps, Paris a encore beaucoup de chemin à faire.

C’est à peu près le même scenario qui se met en place au retour des vestiaires : Twente attaque et Paris contre. La physionomie du match change lorsque les Espagnols inscrivent un troisième but, à la 55e minute. Il faut alors marquer deux fois en une demi-heure. Aussi adopte-t-on la politique du tout pour le tout.

L’heure de jeu marque donc le point de départ d’une avalanche d’occasions sur les deux buts du Parc des Princes. Luyindula obtient un penalty que Kezman ne transforme pas (60e), Hoarau et Chantôme rentrent en jeu (62e), le Réunionais frappe du droit juste à côté de la lucarne (64e), Landreau remporte son face-à-face avec Arnautovic (67e), Kezman (80e) et Luyindula (83e) tentent leur chance sans succès.

A présent, les minutes qui restent à jouer ne se comptent plus que sur les doigts de deux mains, et Paris doit encore marquer deux fois en priant pour que Santander reste muet. Il est difficile d’envisager autre chose qu’une élimination pour un PSG qui semble avoir laissé passé sa chance. C’est alors que Ceara, dont la force mentale n’est plus à prouver, efface deux joueurs et centre pour Kezman qui fait trembler les filets (3-0, 84e). C’est alors que sur l’engagement, Giuly récupère un ballon et le transmet à Luyindula qui s’en va effacer le gardien et marquer (4-0, 85e). Le Parc des Princes s’est embrasé. Toute la ville s’est arrêtée, écoute son arène rugir et la Tour Eiffel saluer l’Europe entière.

Oui, Paris l’a fait. Il aura fallu une nuit insensée. Le scenario que personne n’imaginait. Il aura fallu l’Europe pour offrir de telles émotions. On espère que sur son banc, entaché d’un sourire inhabituel, le coach parisien a compris ce que le vieux continent représentait pour Paris. Et qu’il cessera dorénavant de remettre le destin du club entre les mains du miracle. Même si une nouvelle fois, sa démarche a fonctionné.

 

MB